Prise de décision
Ralalaaaaaaaaa... ENCORE des vacances… Que voulez vous que je vous dise ? Sorri tumas mais il faut bien que nos chères têtes blondes (brunes en l’occurrence) se reposent. Deux semaines en plus ! Alors quoi ? Ben rien ! Pas de destination de rêve cette fois-ci. Du repos sur Port-Vila, des fêtes entre amis, du boulot à la maison, des piscines et des plages, des cafés en terrasse, de la lecture, du sport. Ni île du Vanuatu, ni Nouvelle-Zélande, ni villes australiennes… On ne peut pas toujours en prendre plein la tête.
Je n’avais rien prévu pour ces vacances mis à part l’attente d’éventuelles réponses de mutations pour un nouveau pays. EN VAIN… Je me voyais déjà passer quelques journées devant mon ordi pour prendre des décisions, envoyer les documents nécessaires au recrutement… Peine perdue, rien de tout cela n’arriva ! Que des réponses négatives ! Avais-je visé trop haut ? On dirait bien ! Les villes européennes sont quasi inaccessibles, Montréal trop prisé, l’île Maurice trop envié et Bali super convoité…
Et le Vanuatu, c’était pour 2 ans à l’origine… Plus que 6 mois alors et un retour en France ? Sans même un nouveau pays à découvrir ? Est-ce possible ???
Je pense au froid matinal où les pare-brise gardent trace des degrés négatifs de la nuit. Je pense aux feux rouges, aux triangles et gilets jaunes. Je pense aux rues grises bordées de hautes maisons ne laissant apparaître qu’un carré de ciel entre deux fils électriques…
Et je pense aux bleus de la baie de Vila, visage au vent, ciel éclatant sur mon quad.
Je pense aux chênes, aux sapins, aux autoroutes, aux marais…
Et je pense aux palmiers, aux frangipaniers (dont je suis complètement fana), aux pistes défoncées, au bush...
Je pense aux ciné, aux musées mais aussi aux supermarchés et à TF1.
Et je pense aux plages, à la culture ni-van mais aussi à l’éloignement et aux amis qui repartent…
Je pense à vous.
Et je pense à moi…
Et, égoïstement, j’en conclus qu’il faut que je reste encore un an. Que je ne peux pas partir comme ça, quitter le Pacifique, quitter le Vanuatu, quitter cette douceur de vie car peut être n’y reviendrai-je jamais…
Ma vie est belle, elle l’a toujours été d’ailleurs, juste en sachant se contenter de son sort (auquel il s’agit parfois de donner un coup de pouce). Alors continuons comme cela ! Inch’Allah, carpe diem, qui vivra verra…
Il est toujours plus facile de rester pour peut être finalement rentrer en France plutôt que d’envisager un retour et, un jour, allongé sur un lit les yeux fixant le plafond sentir son cœur pleurer aux souvenirs d’une île lointaine laissée trop vite derrière soi !
Avis à tous ceux qui ont 2 000 € à dépenser et 40 h de voyage à perdre : Je vous attends avec impatience !!!